Prudence soupira. Elle n’avait pas dormi depuis plusieurs heures, trop occuper à fuir un potentiel ennemi lancé à ces trousses. Bien sûr, elle avait dû fuir en pleine nuit de sa grotte, courant follement sous le couvert des arbres. Vêtu tout d’abord d’un léger vêtement de nuit blanc en voilage léger, le vêtement semblait maintenant brunâtre jusqu’au niveau des genoux et déchirer dans des endroits stratégiques pour donner une meilleure mobilité a ses mouvements gracieux et énergique. Étant donné qu’elle avait fui de nuit et en vitesse, la jeune femme c’était écorcher douloureusement les pieds.
Ce n’était que quelques heures après son départ qu’elle avait finalement succombé à la douleur et elle avait dû arrêter sa course au niveau d’un ruisseau où elle avait sortie de son sac quelque bandage qu’elle appliquât habillement sur ses pieds pour ensuite enfiler des mocassins de cuir souple et solide. Le tout ne prit que quelque minute. Aussitôt fait, prudence avait repris le chemin de la fuite.
Le souffle court, la jeune fille fie une pause, le dos appuyé sur une souche. Le ciel était de mille couleurs vermeilles sur lesquelles prudence aurait sans doute pu s’émerveiller des heures durant. Aurait. Si seulement elle avait pu rentrer pour retrouver Barik. Si seulement ces deux dernières journées n’avaient été qu’un flou souvenir provoquer par une fièvre aussi forte que brève.
-- ha! Soupira-t-elle. Oui, si seulement tout cela n’aurait pu être qu’un triste rêve.
Mais prudence gardait son optimisme. Barik lui avait juré de revenir la chercher, où qu’elle soit. Prudence regarda au loin. Elle venait de traverser une frontière, elle le sentait, aussi, se sentait-elle un peu plus en sécurité malgré léger tremblement de ces mains.
Prudence se leva pour se rendre au niveau du ruisseau où elle s’accroupit pour y puiser de l’eau et étancher sa soif. Grelotante, Prudance tendit la main vers son bagage. Alors qu’elle sortait de son sac une cape de laine épaisse et parfaitement travailler, la jeune fille se figea dans son geste. Sa nervosité s’accrut lorsqu’elle entendit un bruit dans la forêt environnante. Inquiète, la jeune fille demanda au vide sombre d’une voix cristalline :
-- qui êtes-vous! Montrez-vous!
La jeune fille, bien en peine de pouvoir dire si elle avait réellement entendu quelqu’un ou un simple bruissement, était aux aguets, la main poser sur une lance pausé a ses cotés.